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  • Coyotte

Pourquoi mettre les mains dans le cambouis ?

C’est vrai ça. Pourquoi essayer de créer des jeux alors qu’il y en a des milliers sur le marché, et qu’il en sort plusieurs chaque semaine ? Si on étudie un peu tout ce qu’on nous offre, on trouvera forcément notre bonheur.

Cependant, même si un jeu remplit complètement nos espérances, il arrive toujours un moment où l’on va se dire « mais si on pouvait faire cela, ça serait mieux » … et dès lors qu’on commence à se poser ce genre de question et à essayer d’y répondre, on met déjà les mains dans le cambouis. Je vais donc changer le titre de ce blog :

Comment j’ai mis les mains dans le cambouis ?

Personnellement, ça à commencer il y a très longtemps… * son de harpe et effet de flou *

J’avais une douzaine d’années, et je jouais beaucoup à Labyrinthe, chez Ravensburger. Ce jeu me fascinait car avec des tuiles, on pouvait construire des lieux toujours différents et qui évoluaient au cours de la partie.

Un jour, me préparant à me faire une partie solo, je m’aperçois qu’il me manque une carte trésor : le Dragon. Dans un premier temps, j’ai retourné ma chambre pour tenter de retrouver ladite carte, mais je dois me rendre à l’évidence : la carte est perdue. Je me suis alors demandé : « Que faire de cette tuile qui ne devenait qu’un simple couloir ? » … et soudain, « l’Idée ».

Dans Labyrinthe, les joueurs incarnent des aventuriers en quête de trésor au cœur d’un labyrinthe en mouvement. Mais, hormis les murs qui se déplacent, ils ne rencontrent aucun danger. La tuile Dragon allait donc devenir le premier danger du jeu : si un joueur traversait la tuile Dragon, il devait remélanger un des trésors qu’il avait déjà découvert dans la pioche et en prendre un nouveau.

Alors certes, en termes de Gameplay, cela ne change pas grand-chose ; d’autant que les tuiles ne font pas de grands déplacements au final ; mais j’étais plutôt fier d’avoir pu détourner l’utilisation du matériel pour redonner une utilité à une tuile devenu « morte ».

Au fur et à mesure du temps, je réfléchissais à d’autres moyens de modifier le jeu et même encore maintenant, quand je voie ma boite de Labyrinthe, je me demande ce que je pourrai encore faire pour rendre le jeu plus stratégique, intéressant et palpitant !

(Si vous voulez, on pourra vous faire un petit pdf des modes de jeu pour Labyrinthe dont j’ai eu l’idée).

Après quelques années, j’ai découvert le jeu de rôles, *voix de reporter à sensation* « et là, c’est le drame, tout bascule ». On pouvait créer son propre personnage, son monde, son univers, ses règles. Une infinité de possibilités s’ouvrait à moi. Prendre n’importe quel élément vu dans une œuvre quelconque et en faire une aventure de plusieurs heures. Voir des joueurs s’émerveiller, avoir peur, faire preuve de courage, pour vivre des aventures dont j’étais le narrateur… C’est à ce moment là que j’ai compris qu’avec mes petites modifications de Labyrinthe, je n’avais mis qu’une phalange dans le cambouis, mais que pour y mettre les mains complètes, il y avait encore du chemin à faire.

Dès lors, j’ai commencé à lire des règles, tester des jeux, discuter avec d’autres joueurs de ce qu’ils connaissaient et pratiquaient, afin de voir quelles mécaniques il existait et ce que l’on pouvait envisager de faire.

Jusqu’à tout récemment, ou j’ai créé mon premier proto jouable. Ce jeu ne sera pas le premier que nous allons sortir, il a encore quelques modifications à subir ainsi que plusieurs tests, mais j’ai vraiment hâte de pouvoir vous le présenter, surtout qu’un autre jeu sorti récemment utilise la même mécanique et qu’il semble rencontrer un petit succès. Ce jeu aura pour but de vous immerger dans la peau d’un survivant dans une situation post effondrement.

Encore plus récemment, je me suis lancé un petit défi : Créer un jeu sur d’un type que je n’aime pas du tout : le Roll & Write.

Pas mal de jeux de ce type sont sortis récemment et aucun d’entre eux n’a su me plaire. Je me suis mi alors en tête de faire un Roll & Write qui me donnerait envie d’y jouer. Pour cela, il fallait de l’interactivité entre les joueurs, qu’on ne soit pas chacun à plancher sur sa feuille pour scorer le plus de points. J’ai pondu un petit système tout simple que j’ai fait tester à Goupil, Corgy et un autre affreux désireux de garder l’anonymat mais que l’on appel souvent par sa couleur capillaire, puis à ma moitié et son fils. Et les tests furent concluant. Un petit jeu d’apéro, facile à mettre en place ou l’on peut agir chez ses adversaires. C’est tout ce que je voulais. Ce jeu sera le premier que nous vous proposerons d’ici quelques temps (nos différentes vies personnelles faisant que nous ne pouvons pas avancer aussi vite que nous le souhaiterions).


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